MOBILITÉ AU DANEMARK

Publié le 1 mars 2022 Mis à jour le 30 septembre 2022
Date(s)

le 3 mars 2022

TÉMOIGNAGE

 
  • Pourquoi avez-vous choisi de partir à l’étranger, et pourquoi avez-vous choisi cette destination ? 

J’avais envie de découvrir la Scandinavie, de faire de nouvelles connaissances et de découvrir une nouvelle pratique d’enseignement dans un établissement reconnu.
J’ai été séduite par Copenhague, par sa localisation et sa popularité, la ville a notamment été élue « capitale verte européenne » ou encore « ville la plus heureuse au monde ». Les conditions sanitaires étaient d’ailleurs meilleures qu’en France, il y avait donc plus de chance que je puisse effectuer ma mobilité.

EMMA

 
Mobilité à l'Université de Copenhague par le biais du programme EuMIGS (septembre 2021 - janvier 2022)
 
 
  • Comment s’est déroulée votre intégration au sein de l’université partenaire (évènement d’accueil, services pour les étudiants étrangers, tutorat, …) ? 

Cela s’est vraiment bien déroulé. L’université avait prévu deux jours d’intégration. J’ai été agréablement surprise lorsqu’ils nous ont accueillis avec des croissants, du café et des fruits. Ils avaient préparé des quizz sur la culture danoise, un cours pour apprendre à faire du vélo à Copenhague et des activités pour que l’on puisse discuter et rencontrer d’autres étudiants. Le reste de l’année, l’administration restait présente et réactive en cas de problèmes ou pour toute question.

 
  • Quel était votre niveau dans la langue d’enseignement lorsque vous êtes arrivé ? Avez-vous progressé ? 

Mon niveau était déjà plutôt bon avant de partir, ayant auparavant effectué une année Erasmus en Hongrie et une année en service civique en Angleterre. Cet échange m’a donc permis d’approfondir mes connaissances dans mon domaine d’étude.

 
  • S’agissait-il de votre première fois dans ce pays ? Qu’avez-vous pensé de la vie sur place ? 

C’était la première fois que je me rendais à Copenhague et j’ai adoré. Toute le monde est vite devenu adepte du « Hygge » : un concept danois qui renvoie à une atmosphère intime et chaleureuse. Le plus souvent, les soirées se passent à la maison autour d’un repas avec des amis, ou bien on fait le tour des cafés de la ville, on visite les musées, on se balade dans les parcs quand le soleil se montre. La ville n’est pas très grande, mais il y a tout ce qu’il faut (même un parc d’attractions en plein centre-ville), il est très facile de s’y repérer et les gens sont respectueux. C’est vraiment idéal.

  • Avez-vous observé des différences entre l’enseignement supérieur français et l’enseignement supérieur du pays d’accueil ? 

Bien qu’étant en Erasmus, j’ai assisté aux mêmes cours qu’un étudiant à temps plein, ce qui m’a permis de constater un certain nombre de différences.
Pour commencer, il n’y avait pas de TD et aucun cours n’était obligatoire. Les cours devaient se préparer à l’avance et nous devions lire un certain nombre d’articles pour pouvoir participer en classe et aux discussions de groupe. J’ai donc rarement eu à taper sur mon clavier pendant des heures pour noter ce que le professeur disait.
Ensuite, nous avions cours seulement deux jours par semaine, ce qui nous laissait du temps libre pour préparer nos cours, mais aussi pour travailler. Au Danemark, si un étudiant travaille à temps partiel, il peut percevoir en complément de son salaire, une bourse de l’Etat appelée « SU ».
Enfin, les locaux étaient vraiment beaux et très modernes. Tout est fait pour bien étudier : nombreuses places à la BU, salles de groupe insonorisées, canapés acoustiques ou encore des cafétérias avec des baristas pour vous faire le café ou thé de votre choix.
  • Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ? 

Je n’ai pas rencontré de difficultés.

  • Quels ont été les apports de cette mobilité sur votre projet académique et/ou professionnel ? Sur le plan personnel ?

Cet échange m’a permis de développer mon esprit critique, de découvrir une autre manière d’enseigner et une nouvelle approche dans mon domaine d’études.
Sur le plan personnel, j’ai pu rencontrer et échanger avec des personnes du monde entier, ce que je n’aurais peut-être pas eu la chance de faire en restant à Nice.

  • Envisagez-vous de vous expatrier ?

Pour le moment, je ne pense pas. Ayant déjà vécu quelques années à l’étranger, cette dernière expérience Erasmus+ m’a fait prendre conscience que j’avais surtout envie de rester en France, auprès de mes amis et ma famille.

  • Quels conseils donneriez-vous aux autres étudiants et étudiantes de Nice intéressé.e.s par la même mobilité que vous ? Comment avez-vous organisé votre mobilité ?

Erasmus+ demande une certaine organisation : je conseillerais de s’y prendre dès le début du semestre. De plus, je recommanderais de prévoir un dossier sur votre ordinateur où vous garderez tous les documents qui vous seront demandés et que vous aurez à remplir, puisqu’il est parfois difficile de s’y retrouver.
Pour ma part, j’ai regardé attentivement les cours proposés pour chaque destination et j’ai effectué des recherches sur internet sur le coût de la vie, la vie étudiante, ou encore sur les potentielles villes autour à visiter.
Le plus compliqué a été de trouver un logement à distance. Il existe des résidences étudiantes mais les chambres à bas prix sont vites prises d’assaut. J’ai pu trouver une chambre en colocation sur Facebook, mais il vous faudra vous armer de patience et sans doute vivre hors du centre-ville. Je vous conseille aussi d’avoir quelques économies, il vous est souvent demandé 3 mois de loyer en avance.  
Et enfin, je recommande le vélo à Copenhague, j’ai utilisé le système d’abonnement Swapfiets. C’est le moyen de transport le moins cher pour circuler et beaucoup plus agréable pour visiter la ville, par rapport au métro. Attention toutefois au vent et à la pluie, il faut être bien équipé !

  • Quel est votre meilleur souvenir ? 

Mes meilleurs moments ont été au mois de décembre où j’ai pu fêter mon anniversaire et Noël à l’étranger, sous la neige, aux côtés de mes amis que j’ai rencontrés lors de mon semestre. Nous avons pu partager nos derniers moments ensemble avant le grand départ et nous remémorer nos souvenirs.

Propos recueillis en mars 2022 par Stella Naizot, responsable du bureau des relations internationales de la Faculté de droit et science politique