MOBILITÉ AU CANADA - 1

  • International
Publié le 31 mars 2022 Mis à jour le 3 octobre 2022
Date(s)

le 6 avril 2022

TÉMOIGNAGE

  • Pourquoi avez-vous choisi de partir à l’étranger, et pourquoi avez-vous choisi cette destination ? 

J’ai choisi de partir à l’étranger pour faire la bidiplomation proposée par l’Université Côte d’Azur en collaboration avec l’Université de Sherbrooke. La maîtrise de droit international et politique internationale appliqués (DIPIA) m’intéressait beaucoup et je ne suis pas déçue des enseignements reçus, bien au contraire ! Le Canada est une belle destination, les modalités d’enseignement sont différentes et efficaces, j’ai pris énormément de plaisir à étudier ici.  

 

  • Comment s’est déroulée votre intégration au sein de l’université partenaire (évènement d’accueil, services pour les étudiants étrangers, tutorat, …) ? 

Mon intégration s’est très bien passée, il y a eu un cocktail d’accueil des étudiants, des évènements gratuits d’organisés : matchs de football américain, de hockey etc. En début d’année j’ai eu quelques problèmes pour obtenir mon permis d’études mais les responsables du programme ainsi que Monsieur Jean-Christophe Martin ont été très compréhensifs et disponibles pour m’aider. J’ai finalement obtenu tous les papiers nécessaires et j’ai été très bien accueillie ici au Canada.

JULIE MIDOUX

Mobilité  À Sherbrooke (QC), Canada, (Septembre 2021-Mai 2022)
 
 
  • Quel était votre niveau dans la langue d’enseignement lorsque vous êtes arrivé ? Avez-vous progressé ? 

La langue d’enseignement était le français, ma langue maternelle

 
  • S’agissait-il de votre première fois dans ce pays ? Qu’avez-vous pensé de la vie sur place ? 

C’était ma première fois en Amérique et au Canada, j’ai trouvé ça incroyable ! La qualité de vie sur place est très bonne, j’ai pu voyager dans certains pays et villes voisines, c’était une expérience formidable.
 

  • Avez-vous observé des différences entre l’enseignement supérieur français et l’enseignement supérieur du pays d’accueil ?

J’ai observé beaucoup de différences entre l’enseignement supérieur français et canadien. D’une part, je n’ai pas eu de cours magistraux -qui sont la norme en France- mais des enseignements plus pratiques. D’autre part, j’ai remarqué qu’il y avait plus d’interactions en classe entre professeurs et étudiants ainsi qu’entre étudiants. Il y avait des discussions, des débats, les cours étaient parfois sous forme de classe inversée etc. Le travail personnel était important avec notamment des lectures à faire ainsi que des travaux à rendre chaque semaine. Toutefois, ces méthodes m’ont permis de mieux assimiler les informations, de m’en souvenir mais surtout d’acquérir des compétences et non seulement des connaissances.
 

  • Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

J’ai rencontré des difficultés avant d’arriver notamment pour obtenir mon permis d’études.

  • Quels ont été les apports de cette mobilité sur votre projet académique et/ou professionnel ?  Sur le plan personnel ? 

Cette mobilité m’a permis d’acquérir des compétences et d’avoir des bases solides dans les disciplines étudiées. Elle constitue une grande partie de mon projet académique puisque la réussite de la maîtrise DIPIA constitue la première étape pour l’obtention du double diplôme. Sur le plan professionnel cela permet de se constituer un réseau à l’international, de recevoir un autre enseignement et surtout d’ouvrir son esprit au monde. Sur le plan personnel, partir à l’étranger est le meilleur moyen de mieux se connaître, découvrir des nouvelles cultures, personnes et manières de vivre.
 
  • Envisagez-vous de vous expatrier ?

Oui, c’est une possibilité.

 

  • Quels conseils donneriez-vous aux autres étudiants et étudiantes de Nice intéressé.e.s par la même mobilité que vous ? 

Lancez-vous ! C’est quand on est étudiant.e.s qu’il faut le faire, c’est à ce moment qu’on est le plus disposé.e.s à faire des rencontres, apprendre de nouvelles choses, c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie.

 

  • Quel est votre meilleur souvenir ?

Mon voyage à Miami avec quelques-unes de mes amies de la cohorte pendant la semaine de relâche !

Propos recueillis en avril 2022 par Stella Naizot, responsable du bureau des relations internationales de la Faculté de droit et science politique