le 4 février 2025
Campus Trotabas
TÉMOIGNAGE
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Pourquoi avez-vous choisi de partir à l’étranger, et pourquoi avez-vous choisi cette destination ?
J’ai choisi de partir à l’étranger pour découvrir la vie et le quotidien des romains, m’écarter d’un système scolaire que je connaissais. En quête d’interactions et d’expériences humaines nouvelles, j'ai choisi de partir à Rome d’abord pour son histoire et son bagage culturel et artistique quasiment illimité, ensuite, pour sa centralité en Italie (plus facile pour visiter le pays) et enfin, afin d’intégrer la fameuse université de La Sapienza si importante pour les romains.
ANNA-CARLA
Mobilité à l'Université de La Sapienza, Rome, Italie (2023-2024)
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Comment s’est déroulée votre intégration au sein de l’université partenaire (évènement d’accueil, services pour les étudiants étrangers, tutorat, …) ?
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Quel était votre niveau dans la langue d’enseignement lorsque vous êtes arrivé ? Avez-vous progressé ?
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S’agissait-il de votre première fois dans ce pays ? Qu’avez-vous pensé de la vie sur place ?
Je connaissais déjà l’Italie. Il fait très bon vivre à Rome, les romains sont accueillants et chaleureux, la ville est très ensoleillée toute l’année. C’est une très grande ville et les transports ne sont pas toujours au rendez-vous (lorsque vous cherchez un appartement utilisez google maps !!). Malgré quelques mois d’hiver, il fait bon très tôt (attention, de juin à octobre c’est l’été et les températures sont assez hautes allant jusqu’à 37 c°). La ville est très étudiante, remplie de quartiers et d’endroits spécialement faits pour nous (maison de la jeunesse Arci, Cinema Troisi…) où on peut s’installer pour étudier, jouer à des jeux, boire un verre et manger à moindre coût. Culturellement, il y a des évènements pour tous les goûts (cinéma, peinture, théâtre…) tout au long de l’année, en plus de l’art baroque présent dans une grande partie des rues et églises de la ville : une vraie capitale culturelle qui fait du bien.
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Avez-vous observé des différences entre l’enseignement supérieur français et l’enseignement supérieur du pays d’accueil ?
Le système est très différent de la France, voici donc quelques informations que j’aurais aimé connaître dès le début : les TD n’existent pas, donc uniquement des cours magistraux avec un travail en autonomie très important, les emplois du temps sont plutôt légers mais on nous demande de lire plusieurs livres pour chaque matières et sur lesquels on est interrogés ; les examens sont quasiment 100% oraux ; pour chaque examen, il existe plusieurs sessions étalées sur toute l’année et chacun décide de l’organisation de ses examens ; l’élève peut refuser sa note si elle ne lui convient pas et qu’il pense pouvoir en obtenir une meilleure, il doit alors choisir une autre session afin de repasser l’examen ; les professeurs utilisent presque tous la plateforme google « classroom » afin de communiquer avec leurs étudiants (retard, absence, changement de salles, mais aussi opportunités de stage…), le code d’entrée à la plateforme, les horaires des cours, la liste des livres à lire sont disponibles sur les « bachecha » des professeurs, qui est leur page de présentation présente sur le site de la Sapienza, on la trouve en tapant sur internet « *nom du professeur* docente sapienza » ;
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Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?
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Quels ont été les apports de cette mobilité sur votre projet académique et/ou professionnel ? Sur le plan personnel ?
Sur le plan professionnel, cette capacité d’adaptation ainsi que la maitrise de la langue italienne sont aussi très importantes, sans compter les relations avec les élèves français présents à la Sapienza et à Rome, que j’ai construites en partageant une expérience commune.
Sur le plan personnel, la mobilité apporte, bien sûr, une ouverture d’esprit nouvelle mais aussi, par cette obligation de s’intégrer, une légèreté et une facilité à interagir avec les inconnus qui ne parlent pas la même langue que nous ; mais aussi avec les français qui vivent la même chose que nous ; elle m’a évidemment permise de découvrir vraiment les Italiens, leur façon de vivre, de penser (et de manger).
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Quels conseils donneriez-vous aux autres étudiants et étudiantes de Nice intéressé.e.s par la même mobilité que vous ?
Je conseillerai de partir 10 mois, si cela est possible, pour prendre le temps de se faire à une routine et de développer son quotidien, son italien (même si cela demande un effort), ses relations avec ses amis, sa vie de quartier... Je leur conseillerais aussi de préférer les bars italiens plutôt que les soirées organisées par les organisations Erasmus, pour profiter à 100% de cette expérience romaine. Je leur conseillerai enfin, de ne pas être timides et d’oser parler aux italiens qui sont (en général) généreux et qui n’hésiteront pas à les aider.
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Quel est votre meilleur souvenir ?
Je dirais que ce sont les vacances à Savone que j’ai passées avec mon groupe d’amis chez la famille de mon ami Giovanni. C’est aussi la première fois que j’ai mangé un supplì de Supplì Roma.