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Pourquoi cet attrait pour la 5G ? La 5G est-elle vraiment synonyme de progrès ou doit-on parler simplement d’innovation technologique ? Beaucoup de questions sont posées et le débat divise.
Introduction
Pourquoi cet attrait pour la 5G ? La 5G est-elle vraiment synonyme de progrès ou doit-on parler simplement d’innovation technologique ?
Beaucoup de questions sont posées et le débat divise. L’action des lobbyistes, la communication des deux parties, pour ou contre la 5G, chacun essaye d’occuper le terrain pour que ses idées dominent dans l’opinion publique et pour influencer l’action des États. Parce que les enjeux sont importants, principalement dans les domaines économiques et environnementaux.
Outre l’augmentation de nos débits de communication et une latence réduite, elle permet la multiplication du nombre d’appareils pouvant être connectés au même endroit, une meilleure interconnectivité des objets mais aussi des services. On parle de « smart cities », de télémédecine, de véhicule autonome, de reconnaissance faciale…
Mais la question est-elle simplement pour ou contre la 5G ? Doit-on forcément se positionner aux extrêmes ou peut-on choisir une voie médiane dans le spectre des opinions existantes entre partisans et adversaires de la 5G ? Quels sont les enjeux géopolitiques présents ?
Sur fond de débat scientifique pour savoir ce qui est réellement nocif pour notre société et notre santé, la bataille pour son contrôle s’annonce acharnée entre la Chine et les États-Unis. Au milieu de cet affrontement entre les deux géants, l’Europe fait l’objet de toutes les convoitises.
La Question géopolitique
- Une confrontation essentiellement bipolaire
Les deux acteurs qui dominent le marché de la 5G sont la Chine et les États-Unis. Il s’agit d’un conflit économique bilatéral mais qui demande dans les faits à chaque pays de se positionner. Car les citoyens du monde entier sont dépendants de leur téléphone portable et tous les pays doivent gérer le développement de leur économie dans un environnement fortement concurrentiel et définir les conditions de déploiement de cette nouvelle technologie sur leur territoire.
Alors que le marché des nouvelles technologies était principalement dominé par les États-Unis après la seconde guerre mondiale avec notamment un contrôle des communications via les agences de renseignement américaine et de leurs Alliés, la NSA au sein des « Five Eyes [1]», c’est la Chine qui a pris aujourd’hui le leadership sur la question de la 5G.
Cela est rendu possible pour le gouvernement chinois via l’avancée technologique de l’entreprise Huawei dans ce domaine. De plus, le Plan Made In China du régime chinois affirme la volonté de dépasser l’Occident d’ici 2045 dans certains domaines stratégiques : les batteries électriques, l’Intelligence Artificielle et la 5G notamment[2].
Face à un projet de domination chinoise inacceptable, les États-Unis mettent en avant les questions de sécurité c’est-à-dire d’espionnage facilité et de cyberattaques chinoises. A cela s’ajoute le fait qu’aucun groupe industriel américain ne maîtrise autant la 5G.
Les États-Unis arguent également pour convaincre leurs partenaires de la différence entre une démocratie et un régime totalitaire dans le traitement des données personnelles- Quelle voie européenne ?
Face à ce conflit, il n’existe pas d’accord européen pour l’instant. Les pays de l’Union Européenne semblent tous d’accord sur la nécessité de créer un socle commun pour permettre de conserver une souveraineté européenne. Parce qu’il existe des limites imposées par les marchés intérieurs de chaque pays comme par exemple pour la question de la cybersécurité, il ne peut pas y avoir de cadre législatif unifié au niveau européen mais il s’agit de trouver des approches communes qui seront suivies par les pays membres.
Le déploiement unifié sur le territoire européen est également compliqué. Il faut de nouvelles fréquences et donc de nouvelles antennes. Mais il y a du retard car, ici aussi, il n’existe pas ici aussi de politique commune.
Sur cette question, il y a pour l’instant différentes positions[3] :
- Londres avait dit oui au départ via l’opérateur Vodafone qui utilisait la technologie Huawei pour la 5G en Europe. Mais l’Angleterre, membre des « 5 eyes », a finalement fait volteface et doit se désengager d’ici 2027.
- Certains sont divisés comme en Allemagne
- Certains attendent un avis institutionnel de l’Union Européenne ou de l’OTAN
- Certains ne souhaitent pas revenir sur leurs équipements Huawei comme l’Espagne
- D’autres enfin ont choisi un accord limité comme la France qui a accepté une utilisation de la technologie Huawei pour 3 à 8 ans, mais pas dans les cœurs de réseau ni dans la région parisienne ; Paris invite également les opérateurs à ne pas utiliser la 5G Huawei.
Il en résulte un semblant de cacophonie en provenance de Bruxelles, pas de veto mais le souhait de réduire la dépendance à un seul fournisseur car il existe des fournisseurs européens de 5G que sont le suédois Ericsson et le finlandais Nokia, même s’ils sont loin derrière Huawei technologiquement.
- Et pour le reste du monde ?
Idem pour l’OTAN, aucun consensus clair entre les Etats membres n’a été atteint sur le conflit qui oppose les deux grandes puissances[4].
Banni des États-Unis, suspecté en Europe, Huawei progresse en Afrique. Présent déjà dans une quarantaine des pays, c’est en Égypte que le groupe de Shenzhen déploie en priorité son réseau 5G.
Les États-Unis font pression sur leurs alliés asiatiques pour qu'ils bannissent Huawei, soulignant que sa proximité avec le gouvernement chinois fait peser des risques pour la sécurité des télécommunications. L'entreprise a toujours démenti ces allégations.
Face à cette situation, les pays d'Asie du Sud-Est s'efforcent en général de maintenir de bonnes relations avec les deux pays, de trouver un équilibre.
Présent dans 180 pays, Huawei a signé à ce stade une soixantaine de contrats 5G avec des opérateurs du monde entier. Dans les pays émergents, le groupe chinois a capitalisé sur sa présence ancienne et un long travail de lobbying. Mais le rapprochement politique entre la Chine et les puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud, notamment) - qui se traduit concrètement par le lancement par Pékin de banques multilatérales[5] - a aussi aidé.[6]
De plus la Chine préside actuellement l’Union Internationale des Télécommunications de l’ONU (ITU) qui impose les standards technologiques de demain.
La 5G est un élément fondamental des plans de développement économique de la majorité des pays pour les années à venir et des enjeux environnementaux intrinsèques à la 5G restent présents et sans réponse claire.
Les questions environnementale et économique sont intrinsèquement liées
Concernant l’aspect économique, plusieurs arguments sont donnés par les défenseurs de la 5G.
Elle permettrait le développement de nouveaux marchés vitaux pour de nombreux pays surtout après la pandémie mondiale COVID. Citons 3 exemples souvent avancés :
- les véhicules autonomes
- de nouveaux marchés en médecine
- un meilleur traitement du nombre de données en forte croissance
Dans les faits, ce n’est pas si simple[7].
- Le véhicule autonome
D’abord le véhicule autonome, qui "doit pouvoir évaluer en permanence sa situation par rapport à son environnement immédiat : autres usagers de la route, état de la chaussée, obstacles divers... Que ces informations soient captées par le véhicule lui-même ou fournies par une source extérieure, il faut collecter, échanger et traiter à chaque instant des volumes de données considérables", estime Michel Guiga, expert chez Capgemini[8]. Il s’agit donc de disposer de systèmes de communications embarqués permettant de communiquer en un temps très court avec d’autres véhicules, l’environnement et tout objet connecté.
Mais pour cela, pour répondre à ce besoin intrinsèque au véhicule autonome, deux technologies s'opposent pour l’instant. Les défenseurs du système C-V2X (pro-5G), d'une part et ceux en faveur du ITS-G5 - connexions directes entre les voitures via une variante du wifi, combinée aux réseaux existants (aussi appelé DSGC aux États-Unis), d'autre part.
Aux États-Unis, c’est la technologie wifi qui domine. Tandis qu’en Europe et en Chine, la 5G a récemment gagné des points.
Cette alternative du wifi a été étudiée avant la 5G en Europe, le secteur ayant d'ailleurs réservé depuis longtemps la bande de fréquences 5,9 GHz pour ce genre d'innovation. En 2019, la Commission européenne a même fait une proposition pour se positionner en faveur de la technologie et en faire la norme. L'Europe a finalement préféré la solution 5G, avec les plus belles promesses, mais cela démontre qu’il est possible de travailler au développement d’un véhicule autonome sans choisir la 5G[9].
- La santé
En second lieu la santé, aussi bien la télémédecine que le traitement des données de santé.
En direct du Mobile World Congress de Barcelone, fin février 2019, Antonio de Lacy a réalisé la première opération chirurgicale au monde "télémonitorée" via la nouvelle génération de téléphonie mobile 5G. Durant l'opération, la connexion 5G a permis un temps de réaction de 0,01 seconde, limitant ainsi le risque d’erreurs et permettant une qualité d'image nettement meilleure que les réseaux précédents. L’objectif est de pouvoir dans le futur opérer à distance grâce à un bras robotisé.
Pour accompagner l'explosion de la télémédecine, précipitée par le Covid-19, la 5G devrait également permettre "d'augmenter très significativement les échanges des données de santé entre vous, une plateforme et un autre outil pour l'analyse des données", explique à l'AFP François Lescure, président de l'association Les Entreprises de Télémédecine. "Cette technologie permettra aussi d'agir beaucoup plus en prévention, par exemple avec les données transmises demain par des t-shirts bardés de capteurs, appelés « secondes peaux », qui pourront enregistrer en continu votre rythme cardiaque, votre fréquence respiratoire. Toutefois, selon M. Lescure, la 5G pose le défi, au-delà de la gestion d'un flux de données bien supérieur, "de leur hébergement et leur sécurité".[10]
Pour la question des données de santé, la Commission européenne et le Parlement européen soutiennent tous deux, un nouveau programme de financement de 5,1 milliards d'euros appelé "L'UE pour la santé"[11] qui est vu comme une réponse à long terme à la pandémie de Covid-19.
"La création d'un espace européen des données de santé a toujours été une priorité pour cette Commission," selon la Commissaire européenne en charge de la santé, Stella Kyriakides. "Il s'agit d'utiliser les données de santé de manière sûre, de les protéger pour pouvoir améliorer l'accès aux services de santé, aux soins délivrés aux patients et d'optimiser leur utilisation dans le domaine de la santé : le potentiel de l'utilisation de l'intelligence artificielle à cet égard est immense," souligne-t-elle
- Le nombre exponentiel de données
Enfin, concernant un meilleur traitement de l’explosion de la consommation des données, la 5G peut y répondre. A court terme il existe une surchauffe du réseau sur les villes et particulièrement aujourd’hui avec le confinement. Le nouveau réseau 5G serait toutefois une solution temporaire car, une technologie plus efficace entrainera plus de données. Donc la question reste posée et montre la nécessité de faire un usage plus parcimonieux. Notamment parce que cela crée également une surconsommation d’électricité dans les centres de données (data centers).
Ce problème de la surconsommation énergétique de la 5G revient sans cesse en opposition souvent à l’argument des pro-5G qui mettent en avant la numérisation comme bénéfice environnemental.
Ainsi, pour permettre la diffusion de la 5G, il faut augmenter le nombre d’antennes diffusant les ondes radio.
En France par exemple, nos fréquences sont à 3,5 GHz. Elles sont utilisées par la technologie 4G en passant par les antennes déjà existantes. Cette fréquence ne permet pas à la 5G d’être à sa puissance maximale. Pour cela, il faut à la 5G une fréquence de 26 GHz. Mais plus une fréquence est importante, plus sa portée est courte. Donc les ondes des fréquences 26 GHz iraient moins loin que celles de 3,5 GHZ, elles seraient rapidement bloquées par des immeubles, des arbres… Ce qui explique la nécessite d’installer plus d’antennes si l’on souhaite couvrir tout le territoire avec une 5G à sa capacité maximale. En moyenne, il faudrait un émetteur tous les 200 ou 300 m. Et c’est très gourmand en énergie. Une hausse de la consommation de données et d'usage des télécommunications est synonyme d'une très forte consommation d'énergie par la sollicitation des antennes et des serveurs.
Pour l’instant, le déploiement de la 5G continue en France via les quatre opérateurs de téléphonie mobile que sont Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. A l’automne 2020, ils ont déboursé au total près de 2,8 milliards d’euros pour obtenir les premières fréquences 5G mises aux enchères par l’État. Et leur réseau de nouvelle génération commence à irriguer l’Hexagone.
"Ce déploiement, qui a démarré fin 2020, est progressif. C’est difficile de dire où on en sera en fin d’année. Ce que l’on sait, c’est qu’en 2025, les opérateurs devront disposer de 40.000 antennes 5G en France", indique Michel Combot, directeur général de la Fédération française des télécoms (FFT), organisation regroupant opérateurs de communications électroniques.[12]
Le représentant de la FFT considère qu’il est nécessaire de s’engager dès aujourd’hui sur la 5G "pour préparer l’avenir, car à terme la 4G sera saturée. Cela permettra donc de conserver une qualité de service. C’est aussi un atout important dans le cadre de la numérisation des outils de production des entreprises".
Autre point négatif à l’encontre de la 5G et de son impact environnemental est que, pour bénéficier de la 5G, et à l’exception des plus récents, il faudra changer les téléphones portables et construire de nouveaux objets connectés.
Hors 80% de l’empreinte écologique globale est au moment de la fabrication des objets.
Le problème finalement est que la balance bénéfices/risques n’a jamais été faite. Quid des problèmes d’inclusion d’une partie de la société ? Existe-t-il une réelle adéquation de la technologie 5G à nos besoins ?
Concernant les effets néfastes des ondes, pour l’instant rien n’est prouvé. La question était déjà posé au temps de la 3G et de la 4G. Il existe de nombreuses règles, limites à respecter. Et les études scientifiques menées dans plusieurs pays n’ont rien montré de significatif.
La 5G va toucher de nombreux secteurs de nos économies, et le temps n’est pas laissé au débat, soit on prend le train du progrès en marche soit on meurt. La nuance est peu d’actualité.
Gain de temps grâce à des processus agricoles rationalisés et automatisés, tracteur autonome, vaches connectées... La 5G est aussi censée bouleverser le secteur agricole, apporter plus de productivité et faciliter le travail des exploitants. Selon Emeric Oudin, directeur général d'Axe Environnement, PME qui commercialise des outils d'agriculture connectée et de protection, notamment des stations météo et traceurs GPS pour l'irrigation, la 5G est toutefois "relativement inadaptée" aux besoins. "La valeur ajoutée" apportée par les infrastructures existantes et les réseaux bas débit (Sigfox, Lora,...) est "suffisamment importante par rapport aux méfaits potentiels sur l'environnement que peut générer le déploiement de la 5G", estime-t-il[13].
CONCLUSION : quelle société voulons-nous ?
Peut-on se permettre de penser différemment d’un point de vue économique ?
Faut-il vraiment chercher à tout prix à accélérer sans fin le rythme de nos vies et être hyper connectés ?
Le Président français Emmanuel Macron partait du principe en 2019 que nos pays ne pouvaient se passer de la 5G pour développer leur économie, que sans elle, ce serait repartir sur un modèle obsolète, hors d’âge, celui de la lampe à huile des Amish[14].
Il est vrai que nos sociétés sont dépendantes à cette technologie. Le nombre de données qui circulent est exponentiel. Mais quand on regarde de plus près, ces données ne sont pas toujours vitales, essentielles[15], elles ne nécessitent pas forcément un temps de latence réduit, il s’agit principalement de données vidéo : 80% de l’augmentation du trafic vient des vidéos (streaming, loisirs…).
Et peut-on se permettre de penser différemment d’un point de vue écologique ?
Même si la 5G semble nécessaire ou inévitable dans nos sociétés contemporaines, face à l’état environnemental dégradé de notre monde, il reste fondamental de réfléchir en amont à la société que nous voulons pour demain[16].
Et au final, souvent les arguments déployés par les deux camps sont plus philosophiques qu’économiques: sécurité, mieux vivre en ville, meilleure prise en compte de l’individu (santé ; données personnelles ; accès à l’éducation…).
Pour cela, à une quasi-unanimité des contradicteurs, il faut absolument développer une éducation au numérique pour que les individus fassent un choix en connaissance de cause. Pour que, n’ayant pas refusé son accord (ici pour le déploiement de la 5G) alors que c’était possible au sein d’un débat éclairé, par l’absence d’expression d’un désaccord, le citoyen exprime finalement un consentement. Pour que le terme de société « qu’il faut comprendre dans le sens latin de societas : une « alliance » conclue entre tous les membres individuels qui, après être convenus entre eux de l’existence d’un lien mutuel, se sont accordés sur le choix d’un gouvernement »[17] garde pleinement sa signification.
Bibliographie
- Décodeur Minute, Université Côte d’Azur, « Qu’est-ce que la 5G ? », par Walid Dabbous, Inria Sophia Antipolis, https://youtu.be/zCMwY-213KU
- Arte TV, « Le dessous des cartes – 5G : une guerre froide sino-américaine ? », https://www.arte.tv/fr/videos/091146-027-A/le-dessous-des-cartes/
- Guy Pujolle, « Faut-il avoir peur de la 5G ? », Larousse
- Arte TV, « Square idée - 5G : à quoi ça sert ? », https://www.arte.tv/fr/videos/093875-017-A/square-idee/
- France Culture, 30/03/2019, « La bulle économique » https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/5g-une-bataille-economique-et-geopolitique
- Les Echos, 11 mars 2021, https://www.lesechos.fr/monde/chine/la-chine-ambitieuse-sur-linnovation-moins-sur-le-climat-1297472
[1] Les Five Eyes (littéralement « Cinq yeux », traduit comme Groupe des cinq par la Défense canadienne, désignent les services de renseignement de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis. (source Wikipédia)
[2]Les Echos, 11 mars 2021, https://www.lesechos.fr/monde/chine/la-chine-ambitieuse-sur-linnovation-moins-sur-le-climat-1297472
[3]Arte TV, « Le dessous des cartes – 5G : une guerre froide sino-américaine ? », https://www.arte.tv/fr/videos/091146-027-A/le-dessous-des-cartes/
[4] https://news-24.fr/les-ministres-des-affaires-etrangeres-de-lotan-tiennent-la-premiere-reunion-de-lere-post-trump/
[5] https://portail-ie.fr/analysis/2796/jdr-le-piege-de-la-dette-chinois-se-referme-sur-les-interets-francais
[6] https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/5g-pourquoi-les-grands-pays-emergents-soutiennent-huawei-1163243
[7] https://www.lecho.be/entreprises/telecom/faux-espoirs-et-vraies-perspectives-d-une-economie-en-5g/10292437.html
[8] https://www.capital.fr/entreprises-marches/voiture-autonome-usine-du-futur-la-5g-ouvrira-t-elle-une-revolution-industrielle-1397455
[10] https://www.capital.fr/entreprises-marches/voiture-autonome-usine-du-futur-la-5g-ouvrira-t-elle-une-revolution-industrielle-1397455
[13] https://www.capital.fr/entreprises-marches/voiture-autonome-usine-du-futur-la-5g-ouvrira-t-elle-une-revolution-industrielle-1397455
[15] Hugues Ferreboeuf, Directeur Associé, Virtus Management SAS
[17] Hannah Arendt, “Du mensonge à la violence”, 1972